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TEMOIGNAGES
TEMOIGNAGES de mon burn-out
vu par mon entourage
"Je viens apporter mon témoignage au sujet de la santé de ma fille.
Avant 2018, ma fille n’avait aucun symptôme qui pouvait laisser prévoir l’apparition de la maladie.
En juin 2018 j’ai eu l’occasion d’accompagner ma fille à des festivités, nous avons partagé la même chambre. Là encore rien ne laisser présager la suite des événements.
Ce n’est que début août 2018, que j’ai été alertée par ma nièce de la situation, dans laquelle ma fille se trouvait. : Des « crises de tétanie » à répétition, avec par deux fois l’intervention des pompiers : la première fois dans la Maine et Loire chez une amie de ma fille (Un médecin urgentiste de Saumur lui a conseillé du jardinage pour se détendre !!! La deuxième fois, sortie d’autoroute où ma fille a senti une crise arrivée et elle a eu juste le temps de passer le péage et d’appeler les pompiers. Transférée à l’hôpital de Chinon, on lui avait administré un traitement basique, à base de tranquillisant et de se référer à son médecin traitant. Celui-ci avait prescrit des médicaments qui l’assommait complètement.
Il en suivit une grande faiblesse au niveau des membres inférieurs et une fatigue importante.
Sitôt mises au courant de cette situation, j‘ai décidé de rapatrier ma fille à mon domicile en Gironde.
J’ai fait intervenir mon médecin traitant. Celle-ci a pensé « une grande fatigue, ainsi qu’une forte déprime », due surement à son travail d’agent commerciale freelance. Elle préconisa un placement dans un hôpital Psychiatrique, à Jarnac en Charente. Je me suis opposée fermement à cet internement. De plus, elle n’était pas vraiment sûr de son diagnostic. D’ailleurs, les arrêts stipulaient son problème de cheville et non le reste…
Ma fille avait besoin selon moi, de l’attention et du calme. Je me suis occupée d’elle comme une maman sait le faire.
Mon médecin a décidé qu’elle soit suivie à l’hôpital de Blaye, toujours en gironde par un psychiatre afin de lui établir un traitement correspondant à son état. Entre temps elle se fait une fracture de faiblesse à sa cheville. (Pour sa cheville on lui avait prescrit une botte de marche, ce qui n’a pas arrangé les choses.) et accentua « ses crises de tétanie ». Cela était fort impressionnant.
Elle ne trouvait toujours pas son sommeil. L’assistante du psychiatre avait préconisé des musiques spécifiques diffusées dans des écouteurs pour lui permettre de s’endormir. Dans la journée je tentais de la stimuler, mais elle était absente de tout ce qui se passer autour d’elle. Jusqu’à ne plus supporter aucun écran, livres etc. Elle semblait être dans un autre monde. Je respectais ses volontés. Avec le calme absolu, j’avais également cessé de vivre normalement.
Ce qui me chagrinais le plus, c’est qu’elle ne voulait même pas entendre ses enfants au téléphone
Elle ne s’est jamais remise de cette fracture.
A force de patience et un suivi avec un psychologue de l’hôpital, elle se remettait peu à peu. Je retrouvais ma fille.
En décembre 2018, elle semblait reprendre des forces. Aussi elle me demanda de rentrer à son domicile, en Touraine.
J’acceptais de l’accompagner durant un mois, pour l’aider.
Ma fille a repris le travail en février 2019 après un arrêt de quelques mois dû à sa cheville. Malheureusement, elle avait toujours une faiblesse de sa jambe droite et une fatigue qui revenait souvent.
Pendant trois ans, de spécialistes en spécialiste, aucun d’eux ne fut capable de déceler ce qu’elle avait.
En 2020, Elle fut obligée de s’aider à marcher avec une canne par suite de 4 chutes., ensuite une béquille, puis 2… On lui disait que cela venait de sa cheville soi-disant mal soignée.
Après des consultations auprès d’une spécialiste en neurologie (qui n’a pas cherché plus loin au premier rdv en supposant qu’elle avait eu des « crises non épileptique psychogènes » et le deuxième rdv pour sa jambe : Il n’y a rien, EMG correct ! l’examen ne révèle rien. Et c’est tout …) et des spécialistes réadaptation physique, orthopédistes en Touraine, aucun ne trouvait de diagnostiques et un de ces spécialistes lui a clairement dit que c’était « psychologique ».
Ce qui m’a fortement inquiétée, c’est que depuis sa première « crise » en 2018, on n’a jamais clairement diagnostiqué ce qu’elle a eu.
Ma fille envisagea de déménager en 2021, car sa maison avait des escaliers et se retrouva dans l’Indre dans une maison de plain-pied. Elle se trouva dans l’obligation de changer de médecin traitant, ce qui fut bénéfique. C’est ce médecin de campagne, qui décela d’un seul coup d’œil sa maladie : « UNE SCLEROSE EN PLAQUE »
Il l’a dirigé aussitôt vers un confrère neurologue, qui après une batterie d’examen confirma une sclérose en Plaque progressive secondaire en mars 2022 !
On lui a formellement assuré du temps perdu, à poser un diagnostic. Cela aurait pu éviter le fauteuil roulant, dont elle ne peut plus se passer aujourd’hui, ayant perdu l’usage de sa jambe droite, faute de traitement.
En résumé, après avoir repris tous les éléments depuis 2018, ma fille a fait un « Burn out » ce qui a déclenché cette pathologie dont elle avait la souche. Les crises étaient des poussées de la SEP ! Et cette « déprime » était en fait un Burn out sévère car elle a poussé son mental et son corps trop fort, trop loin dans son métier."
Sa maman, Colette
À l’époque, ma maman était mon exemple : une femme carriériste, ambitieuse et acharnée. Quand elle voulait quelque chose, elle se donnait les moyens pour y arriver. Je voulais à tous prix être comme elle !
Quand elle travaillait dans son ancienne entreprise, elle a gravît les échelons en partant de rien, et malgré l’issu, elle a eu du courage et je suis fière d’elle pour ça. En effet, en tant que femme dans ce milieu, elle a dû se battre deux fois plus pour réussir.
Au détriment de sa santé ? Malheureusement oui
J’ai très peu de souvenirs de cette époque là, mais je me rappelle que parfois, je ne la voyais pas pendant plusieurs jours, non pas qu’à cause de ses voyages professionnels, mais parce qu’elle rentrait tard et partait tôt au travail.
Mais ce qui m’a le plus marqué, c’est que le soir, je l’entendais pleurer de ma chambre. Je savais que c’était dur pour elle et qu’elle était déjà en train de craquer.
Lors de sa « deuxième carrière » en tant que chef d’entreprise, j’ai un souvenir plus récent qui m’a également frappé. Ne vivant plus sous le même toit, j’ai pu remarqué lors d’un voyage mère-fille, que tout simplement : son téléphone pro était tout le temps entre ses mains. Elle était tout le temps au téléphone pour gérer son entreprise, même en vacances !
Alors oui en tant que chef d’entreprise, l’investissement et l’enjeu sont énormes, mais il n’y avait aucune limite pour elle.
C'est simple : à peine deux mois plus tard elle faisait son burn out
Alors si je devais la décrire aujourd’hui comment elle était avant, je dirai qu’elle était folle et que son travail était son unique centre d’intérêt ! À l’époque elle était mon exemple, maintenant avec le recul et la maturité acquise, elle est mon exemple à ne pas suivre !
Il faut apprendre à ne pas dépasser les limites au péril de sa santé et je pense qu’elle l’a compris !
Je suis fière de toi maman.
Elfie
J’ai connu Sylvie DELÈGRE il y a quelques années, peu de temps après la création de son agence commerciale.
C’était une femme au caractère trempé, extrêmement dynamique, débordante d’énergie, très positive. Le pari était de taille : se faire une place en tant que femme dans un métier encore essentiellement peuplé d’hommes. J’ai aussi affronté ce défi, et, c’est sans doute ce qui nous a rapprochées à l’époque. Les hommes ne nous faisaient pas de cadeau ! Il fallait être au moins aussi performante qu’eux, voire plus ! Un challenge dans le challenge, puisqu’il fallait à Sylvie à la fois :
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Construire son entreprise de manière pérenne, car en tant qu’agent commercial, il n’y a pas de garde-fou financier et si on perd, on perd tout ;
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Prendre et légitimer sa place dans ce système machiste ;
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Faire aussi bien, voire mieux que les hommes du métier ;
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Gérer un vaste secteur géographique ;
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Composer avec des industriels exigeants et, pour la majeure partie, situés à l’étranger.
En parallèle, Sylvie devait aussi, et j’allais dire « bien sûr », conjuguer vie professionnelle et vie familiale. Une espèce d’empilement de responsabilités…
Je l’ai dit tout à l’heure : Sylvie est une femme de caractère. Lorsqu’elle prend une décision, elle s’investit sans réserve pour concrétiser ses projets. Elle s’est engagée sans compter son temps, toujours disponible et à l’écoute, avec la volonté d’apporter un service optimum à ses clients, jouant si nécessaire le rôle de médiateur entre ses mandants et ses clients, dévorant les kilomètres au volant de sa voiture sur un secteur géographique très étendu pour être auprès de ses clients, pour se rendre sur des salons professionnels en France et à l’étranger, mais aussi sur les routes d’Italie auprès des industriels qui lui avaient confié le déploiement de leur marque... Un train d’enfer… Avec tout le respect que je lui voue, Sylvie, c’était le « couteau suisse » : toujours disponible, efficace, s’adaptant à toutes les situations…
Elle a réussi ! Á force de renoncements qui, sur le moment, semblent insignifiants, que l’on met au service de ses objectifs. Á force de limites sans cesse repoussées sans même s’en rendre compte, parce que « réussir, ça passe nécessairement par-là ». Elle a réussi, oui, mais à quel prix !!!
Le burn out prévient, mais on n’entend pas les signes avant-coureurs. Et soudain, les fêlures lentement générées par la charge mentale et le « trop-plein de tout » deviennent insurmontables et c’est l’effondrement, le signe que l’on a trop longtemps négligé ses propres besoins. Sylvie a alors dû engager un autre combat, celui de la reconstruction pour recouvrer l’équilibre indispensable, apprendre à s’écouter, reconquérir la sérénité.
Aujourd’hui, Sylvie est parvenue à retrouver son énergie, son sourire, son dynamisme et sa détermination. Elle a su rebondir et a pu transformer son expérience en force qui l’amène aujourd’hui à mener ces actions de prévention du burn out auquel chacun de nous est potentiellement exposé. Bon retour à la Vie, Sylvie, à une autre vie !
Véronique DEBRUMETZ
Journaliste
Coucou Sylvie,
Pour donner suite à ta demande de témoignage un avant/après.
Je t’ai très peu connu avant ton Burn out car je ne m’occupais pas de ton secteur, mais je garde un souvenir d’une personne dynamique, toujours souriante et hyper (trop active).
L’année de ton Burn Out, en juin 2018, je me souviens (si ma mémoire ne mélange pas tout) que tu avais enchainé 3 déménagements, une séparation, un achat d’une nouvelle voiture, des déplacements en Italie et Espagne assez nombreux. Mais cela toujours avec le sourire et un dynamisme et une envie inébranlable.
De toute façon celui qui aurait tenté de te freiner ne serait plus là aujourd’hui….
Durant ta convalescence, le fait de ne pas pouvoir te parler était très inquiétant et frustrant. Le fait de ne pas savoir fait que la compréhension est difficile, surtout qu’il s’agissait d’un premier Burn out que je « touchait » du doigt (après d’autre ont suivis autour de moi). Ainsi le fait d’accepter que de ne pas être présent valait mieux pour ta santé que d’être présent.
Tu avais besoin de paix et besoin d’avoir le minimum de contact.
Les jours et les mois sont donc passé, et tu es réapparu petit à petit. Toujours aussi positive, moins mobile…, plus réfléchis, plus à l’écoute, avec toujours cette envie d’entreprendre mais autrement….
D’une manière plus humaine et moins mercantile, d’une manière résolutive, aussi bien pour toi que pour les autres. Des nouvelles difficultés se sont présentées à toi et tu les as transformé en opportunités et chance : tu peux passer la porte d’un hôtel… et hop (c’est mon côté Alsacien) une vidéo avec humour mais utile et solidaire.
Un appartement qu’il faut changer… génial une nouvelle maison. Une voiture à adaptée… super ! Encore un chalenge…
Je pense que tout est loin d’être rose mais ce Burn out t’as permis de remettre les choses dans l’ordre et augmenter ta valeur intérieure.
J’ai beaucoup appris grâce à cela, même s’il me reste encore une énorme marge de progression.
Merci d’avoir partagé et de continuer à la faire.
Emilie D.
Voici mon témoignage concernant Sylvie:
Je l'ai rencontrée par le biais de mon activité d'accompagnatrice pour le mieux-être (soins énergétiques). A cette époque, c'était une personne survoltée, jamais le temps de s'arrêter ni de s'occuper d'elle. Quand je lui disais de lâcher et de se reposer c'était comme si je soufflais dans un violon. Mais c'était son choix...Et puis malheureusement tout s'est accéléré ...Et la suite vous la connaissez puisqu'elle l'explique elle -même très bien.
Aujourd'hui, je vous dirais qu'elle a bien changé et bien compris le message que j'essayais de lui faire comprendre. Actuellement elle s'est bien calmée, pense à elle, s'occupe d'elle mais le plus chouette c'est que tout ce qu'elle a vécut, elle va s'en servir pour vous le partager ce qui est vraiment génial..Bravo à toi Sylvie pour tout ceci ainsi qu'à ton courage, ta force de vivre, ton énergie et ton humour....
Du coup, la morale de cette histoire est de profiter de tous les moments de la vie dans le calme, la sérénité et la bienveillance pour soi-même et pour autrui. Ne l'oubliez Jamais..........
Sylvie J.

AUTRES TEMOIGNAGES
MERCI DE PARTAGER VOTRE HISTOIRE
J'ai vécu un burn-out en tant qu'urbaniste dans la fonction publique territoriale (après 11 ans d'expériences). J'aimais mon métier, mais je n'aimais pas la façon dont on me demandait de l'exercer. Une hiérarchie verticale stricte régnait, où l'importance était accordée uniquement à ceux ayant réussi un concours. Malgré mes efforts, investissements, et même la reprise d'études en 2020 pour élargir ma spécialité, je n'ai pas pu évoluer.
Cette situation m'a rendue frustrée, dévalorisée, malheureuse, et prisonnière. Mon mal-être a fini par déborder dans ma vie familiale, affectant mes relations avec mes enfants et mon entourage. Je me suis éloignée de moi-même, ressentant que ma vie n'était pas celle que je désirais et que ma personnalité était compromise.
L'épuisement professionnel est finalement arrivé, marqué par des signes physiques et psychiques que je refusais d'accepter. Une année de reconstruction et de questionnement a suivi, m'obligeant à trouver qui j'étais, ce que je voulais, à retrouver la joie de vivre et à accepter que le changement prenne du temps.
J'ai entrepris un voyage émotionnel épuisant mais enrichissant. J'ai redécouvert mes valeurs fondamentales, visualisé un nouveau chemin de vie, et exploré des approches de médecine douce, telles que l'ancrage, le magnétisme, la réflexologie, la kinésiologie et la PNL pour gérer et débloquer mes émotions.
Le sport est devenu mon exutoire, apaisant les tensions et clarifiant mes pensées. Malheureusement, j'ai perdu certains contacts, mais cette perte a ouvert la voie à de nouvelles et belles rencontres.
Mon burn-out a été déclenché par une manipulation, une hypocrisie, et une injustice de trop, mettant à mal mes valeurs et aspirations. Heureusement, j'avais déjà entamé des formations en développement personnel et des recherches pour une reconversion, me fournissant une feuille de route pour avancer.
Aujourd'hui, ma victoire réside dans le chemin parcouru. J'ai compris l'importance de la gestion des émotions, de l'acceptation du rejet pour avancer, de ma capacité à redevenir pilote de ma vie, de l'importance des défis, du mindset positif, du droit de me tromper, et de l'impact de chaque petit pas.
Je suis fière des progrès réalisés et des décisions prises. Je retrouve ma santé physique et psychique, adopte un mode de vie qui me rend heureuse, et je démarre une nouvelle carrière de coach bien-être & nutrition. Mon burn-out a été le point de départ d'une transformation personnelle et professionnelle, et je suis déterminée à aider les autres à trouver leur chemin vers le bien-être.
Aujourd'hui, j'accompagne chaque personne qui souhaite améliorer sa santé physique et psychique sans produits chimiques ni pression grâce à des synergies naturelles efficaces et de hautes qualités.
En 2022, j'ai traversé un burn-out qui a mis ma santé mentale et physique à rude épreuve. C'est à ce moment que j'ai découvert les bienfaits des produits naturels de Forever (avec certificat iasc) la pulpe et les probiotiques ont été mes alliés pour garder la tête hors de l'eau. Au bout d'un mois seulement, j'ai ressenti des effets bénéfiques tangibles : moins de fatigue, moins de stress et sensation de légèreté. (voir onglet partenaires)
Cette expérience m'a profondément marqué et m'a ouvert les yeux sur le potentiel de la santé au naturel. J'ai décidé de faire de cette passion mon métier, pour aider ceux qui pourraient vivre une situation similaire. »
Virginie, 37 ans.